Vous savez maintenant comment facturer votre travail aux particuliers et PME et aux grosses entreprises. Mais si on vous demande de créer un logo et non une illustration, comment devez-vous faire pour fixer un prix pour la prestation ?
Tout d’abord, que vous soyez illustrateur ou graphiste, ne craignez pas la réaction de votre client face au prix que vous allez proposer. Si vous faites des prix raisonnables en fonction de vos compétences et connaissances, votre tarif sera justifié.
Alors, restez cohérent dans vos tarifs et vous n’aurez pas à revoir à la baisse ce que vous aurez proposé même si vous voyez que le client hésite. En baissant votre tarif après coup, vous pouvez faire penser à votre client que vous n’êtes pas sûr de vous et que vous ferez un travail moyen. Alors, soyez sûr de vous.
Un logo ou une mascotte, c’est une identité visuelle que le client voudra utiliser comme bon lui semble puisque ce sera « son » logo. Or, selon la loi, le Code de la Propriété Intellectuelle annonce clairement à l’article L111-1 : « L’auteur d’une œuvre de l’esprit jouit sur cette œuvre, du seul fait de sa création, d’un droit de propriété incorporelle exclusif et opposable à tous. » Ce qui veut dire que « son » logo est en fait « votre » logo si vous en êtes le créateur.
Ainsi, lors de la création d’un logo, il faudra indiquer dans la facture que vous cédez vos droits de propriété intellectuelle pour une durée indéterminée. En effet, sans cela, le client n’aura pas officiellement le droit d’utiliser le logo qu’il aura acheté comme il le souhaite. Mais du coup, le calcul des tarifs proposés dans les deux premières parties ne peuvent pas s’appliquer.
Alors, comment faire ?
Si on compare tous les tarifs de logos, cela va de 0 € (l’entrepreneur fait lui-même son logo) à des milliers d’euros. Comme par exemple le logo du Pôle emploi qui a coûté 500 000 €.
Le mieux est de vous baser sur la moyenne par rapport aux autres graphistes. Un bon logo se situe généralement entre 900 et 1500 €.
Il faut donc savoir négocier et évaluer en fonction du budget et du besoin de votre client.
N’oubliez pas également de préciser au client le nombre de modifications qu’il a le droit de faire et de préciser que toutes modifications supplémentaires sera facturée à l’heure (définissez votre tarif horaire comme indiqué à l’article « Comment facturer son travail #1« ).
Et voilà la série d’article sur « comment facturer les clients » est terminée. J’espère que ces articles vous ont aidés à voire un peu plus claire dans la facturation.